Journée mondiale du paludisme, le 25 avril
25 avril 2023
La journée mondiale du paludisme s’est tenue le 25 avril dernier, l’occasion de faire un rappel sur cette maladie et de mettre en lumière les actions mises en place par la DASS, dans le cadre de la prévention, la surveillance et le traitement de cette maladie.
Le paludisme est une maladie potentiellement mortelle qui est transmise à l’être humain par les piqûres de certains types de moustiques, les anophèles (OMS). Si elle est diagnostiquée à temps, il s'agit d’une maladie dont on peut guérir. Sur le territoire, un moustique potentiellement vecteur de cette maladie est présent. Cette espèce nommée Anopheles bancroftii a été découverte en 2017.
Depuis la découverte de l’anophèle en 2017, une surveillance particulière est réalisée sur tout le territoire par les entomologistes de la DASS. Ses investigations sont réalisées à l’échelle du pays, afin de dresser une cartographie. Les recherches ont mis en évidence la présence du moustique dans 16 communes, essentiellement au nord de La Tontouta.
Ce vecteur est particulier, car contrairement à l’Aedes aegypti que nous connaissons, les larves de cet anophèle se développent dans les rivières et les marécages.
Dans le cadre du règlement sanitaire international (RSI), la DASS effectue une veille sanitaire et un contrôle sanitaire aux frontières internationales avec pour objectif de protéger le territoire de toute introduction de nouvelles maladies. Si par exemple, un cas de paludisme est détecté, une investigation sur le cas est mise en place, afin d'actionner des mesures sanitaires permettant d’empêcher une flambée épidémique.
La protection personnelle antivectorielle (PPAV) contre les piqûres constitue le principal moyen de lutte contre le paludisme. Il s’agit de se protéger contre les piqûres de moustiques :
- porter des vêtements couvrants
- utiliser des répulsifs insecticides
- utiliser des moustiquaires
- etc.
En parallèle, les communes peuvent être sollicitées par la DASS pour mettre en œuvre une lutte anti-vectorielle (LAV) adaptée.
Avant de partir en voyage, il faut penser aux risques liés au paludisme et aux autres maladies, selon le pays de destination. Il faut avoir le réflexe de contacter son médecin ou le Centre Santé Voyage (CSV), avant de quitter le territoire, notamment parce qu'un traitement préventif peut être recommandé.
Le CSV va évaluer les risques avec le voyageur, et adapter les conseils sanitaires avant le départ.
Les premiers symptômes du paludisme sont semblables à d’autres maladies présentes en Nouvelle-Calédonie entraînant une difficulté diagnostique clinique pour les médecins. Ce qui pourrait retarder la prise en charge du malade. Il est très important que le voyageur informe son médecin de son retour récent de voyage en spécifiant le pays visité.
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