Les eaux de baignade en mer

Les risques sanitaires

Une eau impropre à la baignade peut véhiculer des bactéries pathogènes, des virus, des parasites et des substances chimiques pouvant avoir un impact sur la santé des baigneurs. Les répercussions sont parfois mineures (verrues, mycoses, dermatoses, allergies, etc.) mais peuvent être sévères (pneumopathie, gastroentérites, méningites, leptospirose, etc.).

Les actions menées

Depuis 2010, la DASS met en œuvre la délibération 23/CP du 1er juin 2010 définissant le contrôle de la qualité des eaux de baignade en mer et le contrôle de la qualité des eaux de piscines à usage collectif sur l’ensemble de la Nouvelle-Calédonie.

Pour ce faire, la DASS réalise : 

- des mesures in situ, des prélèvements d’échantillons d’eau en mer et de dépôt des échantillons en laboratoire en vue d’analyses bactériologiques,

- des analyses bactériologiques en laboratoire.

Il existe aujourd’hui plus de 60 points de prélèvements répartis sur l’ensemble du territoire et des 3 provinces. La période de contrôle s’étend de novembre à avril de chaque année et la fréquence de prélèvement est mensuelle. Le contrôle s’effectue sur des observations de terrain et sur l’analyse des paramètres bactériologiques suivants : Escherichia coli et entérocoques intestinaux.

Les données récoltées dans ce cadre permettent de calculer le classement des eaux de baignade en mer édité par la DASS chaque année et ce depuis 2015.

Ce classement est calculé sur l'ensemble des plages  d'Europe, donc de France et des Outre-Mer, et est cadré par des règles de calcul strictes identiques à tous les pays cités plus haut, à savoir notamment un nombre de données minimum sur une période de 4 années glissantes et sans interruption.

Ce classement est un levier fort pour engager des améliorations et réduire les rejets d’eau souillée dans le milieu naturel à l’échelle des communes concernées. Il est également un levier pour obtenir des financements ou l’appui technique des collectivités de la Nouvelle-Calédonie et de l’Etat en vue de réduire les pollutions dégradant la qualité de l’eau sur le littoral. 

Enfin et au-delà des aspects sanitaires, ce classement constitue un argument touristique fort et un indicateur sur la préservation du littoral naturel de la Nouvelle-Calédonie.