La dengue, le chikungunya et le zika
Situation du 01/01/2021 au 21/02/2021
Depuis le 1er janvier 2021, 24 cas de dengue enregistrés.
- 19 cas confirmés et 5 cas probables
- 14 cas de DENV-2
Chiffres de l'année 2020
L'année 2020 s'est clôturée avec:
- 63 cas de dengue dont 8 cas importés de Polynésie française et 1 cas du Vanuatu.
- 10 cas hospitalisés
- 39 cas de DENV-2
L’épidémie de Dengue : les gestes à adopter
Il est demandé à la population d’effectuer les gestes suivants :
- détruire les gîtes larvaires en éliminant tout ce qui peut recueillir de l’eau de pluie, d’arrosage, de stockage (récipients, encombrants, gouttières…) à l’intérieur et aux abords des habitations,
- se protéger des piqûres de moustique,
- détruire les moustiques adultes,
- éviter les déplacements et se protéger des piqûres de moustique en cas de maladie, pour ne pas propager le virus,
- consulter un médecin dès l’apparition des signes.
À propos de la maladie
Il s'agit d'une affection virale transmise à l’homme par l'intermédiaire du moustique Aedes aegypti qui pond ses œufs dans les eaux propres (boîtes vides, sous-pots...). Cet arbovirus possède quatre sérotypes, sans immunité croisée, mais procurant une immunité définitive pour chacun des sérotypes. La ré-infestation par un autre sérotype risque d'induire une maladie plus grave.
Les symptômes les plus fréquents sont : fièvre élevée (39 à 41°C), frissons, maux de tête, douleurs (yeux, membres, articulations), etc. Nausées et fatigue peuvent aussi apparaître, ainsi qu’une éruption cutanée (plaques rouges et démangeaisons) sur le tronc et les membres.
Les formes mortelles sont dues à une hémorragie intestinale ou cérébrale, ou à une défaillance circulatoire.
Le traitement repose essentiellement sur la prise de paracétamol afin de soulager les douleurs.
Epidémies précédentes :
Mesures de lutte et documents d'information
En l’absence de vaccin, la prévention de l'infection repose sur la lutte contre les moustiques et leurs piqûres par l’élimination des œufs et des larves (qui affectionnent l’eau stagnante et claire des sous-pots, vases, seaux, etc.) et l’utilisation de moyens de protection individuelle : sprays répulsifs cutanés, diffuseurs électriques, serpentins, vêtements longs, moustiquaires, etc.
Ces principes s'appliquent également aux personnes déjà infectées pour éviter l'infection de nouveaux moustiques. De même, il est déconseillé aux personnes malades de voyager pour éviter de propager la maladie à de nouvelles zones géographiques.
À propos de la maladie
Le virus Chikungunya (qui signifie en swahili "marcher courbé", en raison des fortes douleurs articulaires qu'il provoque) est un arbovirus transmis à l’homme par un moustique du genre Aedes. Il circule surtout en Afrique de l'Est, en Asie du Sud-est et dans le sous-continent indien.
Environ 4 à 7 jours après la piqûre de moustique infectante, une fièvre élevée apparaît brutalement. S’y associent alors typiquement d’importantes douleurs articulaires et musculaires touchant les extrémités des membres (poignets, chevilles, phalanges), des œdèmes, des céphalées et, parfois, une éruption cutanée. Des hémorragies bénignes peuvent survenir, surtout chez les enfants.
L’évolution spontanée de la maladie est le plus souvent favorable. Des formes chroniques existent cependant, caractérisées par des douleurs articulaires persistantes, récidivantes et parfois invalidantes.
La prise en charge thérapeutique repose essentiellement sur la prescription d’anti-inflammatoires non stéroïdiens afin de soulager les douleurs.
Chiffres
Situation au 29 novembre 2017
Aucun cas confirmé de chikungunya en 2017
Mesures de lutte et documents d'information
En l’absence de vaccin, la prévention de l'infection repose sur la lutte contre les moustiques et leurs piqûres par l’élimination des œufs et des larves (qui affectionnent l’eau stagnante et claire des sous-pots, vases, seaux, etc.) et l’utilisation de moyens de protection individuelle : sprays répulsifs cutanés, diffuseurs électriques, serpentins, vêtements longs, moustiquaires, etc.
Ces principes s'appliquent également aux personnes déjà infectées pour éviter l'infection de nouveaux moustiques. De même, il est déconseillé aux personnes malades de voyager pour éviter de propager la maladie à de nouvelles zones géographiques.
Le zika
À propos de la maladie
Il s'agit d'une affection virale transmise à l’homme par l'intermédiaire du moustique Aedes aegypti qui pond ses œufs dans les eaux propres (boîtes vides, sous-pots...). Cet arbovirus circule dans les régions tropicales d'Asie et d'Afrique.
Les symptômes les plus fréquents sont : éruption cutanée, fièvre modérée, maux de tête, douleurs articulaires, irritation des yeux, troubles digestifs, etc.
Le traitement repose essentiellement sur la prise de paracétamol afin de soulager les douleurs.
Mesures de lutte et documents d'information
En l’absence de vaccin, la prévention de l'infection repose sur la lutte contre les moustiques et leurs piqûres par l’élimination des œufs et des larves (qui affectionnent l’eau stagnante et claire des sous-pots, vases, seaux, etc.) et l’utilisation de moyens de protection individuelle : sprays répulsifs cutanés, diffuseurs électriques, serpentins, vêtements longs, moustiquaires, etc.
Ces principes s'appliquent également aux personnes déjà infectées pour éviter l'infection de nouveaux moustiques. De même, il est déconseillé aux personnes malades de voyager pour éviter de propager la maladie à de nouvelles zones géographiques.
Chiffres
Situation au 29 novembre 2017
38 cas de zika depuis le 1er janvier 2017