La dengue, le chikungunya et le Zika
Situation du 01/01/2024 au 17/11/2024
Situation au 17 novembre 2024 :
- 3 cas de dengue locaux ont été confirmés biologiquement (DENV-1 et DENV-2) ;
- 6 cas de dengue importés ont été confirmés biologiquement (DENV-1 et DENV-2), importés d'Indonésie, de Bali, de Tahiti et de Fidji;
- 2 cas probables locaux (non sous-typé).
Il n'y a pas d'épidémie en cours.
Chiffres de l'année 2023
L'année 2023 s'est clôturée avec :
9 cas de dengue confirmés dont :
3 cas de dengue ont été enregistrés localement (DENV-2)
et
6 cas importés de dengue ont été enregistrés :
- 1 cas confirmé provenant de Bali (DENV-1), 1 cas de Thaïlande (DENV-3), 1 cas de Singapour, 1 cas du Vietnam et enfin 2 cas de Bornéeo (DENV-2).
L’épidémie de Dengue : les gestes à adopter
Il est demandé à la population d’effectuer les gestes suivants :
- détruire les gîtes larvaires en éliminant tout ce qui peut recueillir de l’eau de pluie, d’arrosage, de stockage (récipients, encombrants, gouttières…) à l’intérieur et aux abords des habitations,
- se protéger des piqûres de moustique,
- détruire les moustiques adultes,
- éviter les déplacements et se protéger des piqûres de moustique en cas de maladie, pour ne pas propager le virus,
- consulter un médecin dès l’apparition des signes.
À propos de la maladie
Il s'agit d'une affection virale transmise à l’homme par l'intermédiaire du moustique Aedes aegypti qui pond ses œufs dans les eaux propres (boîtes vides, sous-pots...). Cet arbovirus possède quatre sérotypes, sans immunité croisée, mais procurant une immunité définitive pour chacun des sérotypes. La ré-infestation par un autre sérotype risque d'induire une maladie plus grave.
Les symptômes les plus fréquents sont : fièvre élevée (39 à 41°C), frissons, maux de tête, douleurs (yeux, membres, articulations), etc. Nausées et fatigue peuvent aussi apparaître, ainsi qu’une éruption cutanée (plaques rouges et démangeaisons) sur le tronc et les membres.
Les formes mortelles sont dues à une hémorragie intestinale ou cérébrale, ou à une défaillance circulatoire.
Le traitement repose essentiellement sur la prise de paracétamol afin de soulager les douleurs.
Epidémies précédentes :
Mesures de lutte et documents d'information
En l’absence de vaccin, la prévention de l'infection repose sur la lutte contre les moustiques et leurs piqûres par l’élimination des œufs et des larves (qui affectionnent l’eau stagnante et claire des sous-pots, vases, seaux, etc.) et l’utilisation de moyens de protection individuelle : sprays répulsifs cutanés, diffuseurs électriques, serpentins, vêtements longs, moustiquaires, etc.
Ces principes s'appliquent également aux personnes déjà infectées pour éviter l'infection de nouveaux moustiques. De même, il est déconseillé aux personnes malades de voyager pour éviter de propager la maladie à de nouvelles zones géographiques.
À propos de la maladie
Le virus Chikungunya (qui signifie en swahili "marcher courbé", en raison des fortes douleurs articulaires qu'il provoque) est un arbovirus transmis à l’homme par un moustique du genre Aedes. Il circule surtout en Afrique de l'Est, en Asie du Sud-est et dans le sous-continent indien.
Environ 4 à 7 jours après la piqûre de moustique infectante, une fièvre élevée apparaît brutalement. S’y associent alors typiquement d’importantes douleurs articulaires et musculaires touchant les extrémités des membres (poignets, chevilles, phalanges), des œdèmes, des céphalées et, parfois, une éruption cutanée. Des hémorragies bénignes peuvent survenir, surtout chez les enfants.
L’évolution spontanée de la maladie est le plus souvent favorable. Des formes chroniques existent cependant, caractérisées par des douleurs articulaires persistantes, récidivantes et parfois invalidantes.
La prise en charge thérapeutique repose essentiellement sur la prescription d’anti-inflammatoires non stéroïdiens afin de soulager les douleurs.
Le chikungunya en Nouvelle-Calédonie
Introduit pour la première fois en 2011 par des voyageurs ayant séjourné en Indonésie, on dénombre au total 131 cas de chikungunya déclarés en Nouvelle-Calédonie dont 50,4 % de cas importés.
Situation au 17 novembre 2024
Aucun cas confirmé de chikungunya en Nouvelle-Calédonie depuis janvier 2016.
Mesures de lutte et documents d'information
En l’absence de vaccin, la prévention de l'infection repose sur la lutte contre les moustiques et leurs piqûres par l’élimination des œufs et des larves (qui affectionnent l’eau stagnante et claire des sous-pots, vases, seaux, etc.) et l’utilisation de moyens de protection individuelle : sprays répulsifs cutanés, diffuseurs électriques, serpentins, vêtements longs, moustiquaires, etc.
Ces principes s'appliquent également aux personnes déjà infectées pour éviter l'infection de nouveaux moustiques. De même, il est déconseillé aux personnes malades de voyager pour éviter de propager la maladie à de nouvelles zones géographiques.
Le Zika
À propos de la maladie
Il s'agit d'une affection virale transmise à l’homme par l'intermédiaire du moustique Aedes aegypti qui pond ses œufs dans les eaux propres (boîtes vides, sous-pots...). Cet arbovirus circule dans les régions tropicales d'Asie et d'Afrique.
Les symptômes les plus fréquents sont : éruption cutanée, fièvre modérée, maux de tête, douleurs articulaires, irritation des yeux, troubles digestifs, etc.
Le traitement repose essentiellement sur la prise de paracétamol afin de soulager les douleurs.
Mesures de lutte et documents d'information
En l’absence de vaccin, la prévention de l'infection repose sur la lutte contre les moustiques et leurs piqûres par l’élimination des œufs et des larves (qui affectionnent l’eau stagnante et claire des sous-pots, vases, seaux, etc.) et l’utilisation de moyens de protection individuelle : sprays répulsifs cutanés, diffuseurs électriques, serpentins, vêtements longs, moustiquaires, etc.
Ces principes s'appliquent également aux personnes déjà infectées pour éviter l'infection de nouveaux moustiques. De même, il est déconseillé aux personnes malades de voyager pour éviter de propager la maladie à de nouvelles zones géographiques.
Le Zika en Nouvelle-Calédonie
Introduit pour la première fois en novembre 2013 par des voyageurs ayant séjourné en Polynésie Française, on dénombre au total 1 611 cas de Zika déclarés en Nouvelle-Calédonie dont 3,5 % de cas importés.
Situation au 17 novembre 2024
Un nouveau cas de Zika, importé de Bali, a été confirmé biologiquement en semaine 30.